lundi 31 octobre 2011

Jul






















Dessin pour le blog de Jul (dessinateur de presse à Charlie Hebdo et auteur de bande dessinée)
qui comporte une petite erreur : à remplacer le D par un V !

Repas arménien


Épuisé par ses quatre jours de festival chargé en conférences, je clôture cet évènement et le thème de l’Orient dans un petit restaurant (Au coin d’table) de cuisine traditionnelle qui propose un repas pour les rendez-vous de l’histoire : menu arménien.

Au coin d’table est un lieu décontracté et l’ambiance y est chaleureuse, des livres encadrent la devanture et sont à disposition de tous. On remarque vite une présence insolite : un chat qui déambule dans la salle et se faufile entre les différentes tables des clients présents.

Le site du restaurant détaille la cuisine arménienne de la manière suivante : « combinaison de différents goûts et arômes étroitement liés à la cuisine méditerranéenne orientale. Fruit du mélange avec les grecs, persans et arabes.»

 Le repas allie d’agréables saveurs avec une entrée légère, un repas principal  composé de viandes, légumes, pâtes et frites. Pour finir un succulent désert de pâte feuilletée à la noix.

                                          Crèpe au boeuf et champignons.
                                         Grillades d'agneau et porc marinées à la tomate.
                                                   Pâte feuilletée, blanc en neige, noix, cannelle et miel.                       

L'univers de la littérature jeunesse.


Le Salon du livre présentait un espace jeunesse pour tous les amoureux de la littérature. C'est un monde qui transporte à la fois petits et grands au cœur d'aventures fabuleuses.

Les auteurs de la littérature jeunesse nous ont plongé au sein de leur univers. Nous avons eu l'occasion de partager quelques minutes avec Stéphane Tamaillon qui a remporté le prix du roman historique de Blois avec son roman, Dans les griffes du Klan, qui concourait dans la catégorie 5e/4e.


La littérature jeunesse s'adresse aux lecteurs de tous âges car elle aborde des thèmes qui peuvent intéresser les plus grands. Ainsi, comme nous le présente Stéphane Tamaillon, son livre Dans les griffes du Klan, se préoccupe de la place de la ségrégation raciale dans les années cinquante.

Nous pouvons aussi retrouver les personnages de L’Ogre de la Couronne, du même auteur, qui s'aventurent dans le Paris de 1900. C'est en compagnie de Pierrot et "ses aminches" que le lecteur visite le vieux Paris à travers des décors soigneusement représentés. L'intrigue, riche en suspens, est animée par les fausses pistes et les rebondissements. Un terrible assassin s'attaque aux ravissantes jeunes femmes des quartiers populaires. Lecteurs, prenez garde à l'Ogre qui rôde dans les ruelles!

Le livre pour la jeunesse nous transporte donc, au même titre que tous les autres ouvrages historiques, dans un monde appartenant à no
tre passé. Ce support permet d'utiliser les artifices de l'écriture pour nous faire partager un univers, un message.




Article: Morgane Guénard
Interview: Emmanuelle Dupuis et Morgane Guénard.


L’histoire comme objet de roman.




La conférence est animée ce samedi par Françoise Chandernagor : écrivain, auteur de l’ouvrage : Les enfants d’Alexandrie » publié en avril dernier.

F. Chandernagor met en lumière la manière de faire des romanciers qui se tournent vers l’histoire et nous poussent à la réflexion sur le roman historique, incitant le public à rester conscient des « périls de l’exercice ». Roman historique qui connait un succès récent, il suffit de prendre l’exemple des« bienveillantes » de Jonathan Littell en 2006.

Des historiens sont attirés par la littérature, de leurs côtés des écrivains s’appuient et se tournent vers l’histoire.

Désormais, toute histoire peut devenir objet de roman.Toutefois l’écrivain nous rappelle qu’il faut avoir une bonne raison pour faire du roman historique : une rigueur éthique à s’imposer, et avoir de l’ambition. Elle souhaite s’emparer des aspects du passé laissés vides par les historiens. Ajouter de l’histoire à l’histoire c’est-à-dire réintroduire des éléments matériels (des détails plus concrets, sensoriels). L’auteur nous donne pour illustration les odeurs dans l’antiquité ou encore la place de la douleur physique constante qui sont des exemples concrets pas forcement présents dans les livres d’histoire. Ou encore faire parler les muets de l’histoire à savoir les enfants et les femmes.

Par ailleurs, F.Chandernagor explique un procédé littéraire,il s’agit de mettre en scène l’époque dans laquelle vit l’auteur, intégrer ses recherches et ses scrupules dans son roman (exemple du roman HHhH de Laurent Binet)

Elle légitime son procédé de construction du roman historique : « là où il y a du vrai ne mettons pas du faux mais là où il n’y a rien mettons du vraisemblable ». Mais une vigilance s’impose pour combler les vides, une attention particulière doit être mise en œuvre pour éviter l’anachronisme de détail et de jugement, dont l’erreur fréquente est d’interpréter les évènements passés avec la position morale actuelle.
A.DURIEZ